Depuis quelque mois, le célèbre réalisateur Larry Clark se trouve à Paris pour son projet de long métrage "The Smell Of Us"!
On a pas mal entendu dire que tourner un film chez nous en France était un de ces vieux fantasme bien enfoui dans ses idées tordues. Et ce qui est sympa, c'est que celui-ci tournera autour du skate et de la débauche de la jeunesse (entre drogues et dérives) !
Larry a donc pas mal traîné sur les spots de skate Parisiens : Le dôme, Bercy (etc) afin de trouver des visages à son gout de vieux punk fripé. Une fois la troupe réunie, les tournages se sont enchaînés depuis le 8 Juillet sur ces spots qui l'ont marqué. On a donc eu le droit à une grosse équipe de production sur le parvis du palais de Tokyo tout d'abord; avec les figurants, les acteurs, le matos pour filmer, etc. Mais également dans des décors d'exceptions spécialement crées pour l'occasion ainsi que dans l'appart du réalisateur.
Larry a donc pas mal traîné sur les spots de skate Parisiens : Le dôme, Bercy (etc) afin de trouver des visages à son gout de vieux punk fripé. Une fois la troupe réunie, les tournages se sont enchaînés depuis le 8 Juillet sur ces spots qui l'ont marqué. On a donc eu le droit à une grosse équipe de production sur le parvis du palais de Tokyo tout d'abord; avec les figurants, les acteurs, le matos pour filmer, etc. Mais également dans des décors d'exceptions spécialement crées pour l'occasion ainsi que dans l'appart du réalisateur.
Ce fut une expérience nouvelle et enrichissante pour tous. Evidemment, qui n'a jamais rêvé de tourner dans un film sur sa planche en compagnie de ses potes ?
Les directives étaient données, soit par Andreas (Assistant réalisateur) qui ne manque pas d'énergie, de professionnalisme, mais aussi de sympathie pour les acteurs, ou bien alors directement par la lourde voix de Clark (imaginez un Transformer qui parle en V.O) que l'on respecte immédiatement.
Et on a le droit à une websérie chaque semaine sur Arte Creative, nous délivrant le ressentis à chaud des jeunes comédiens :
Cependant, certains problèmes sont rapidement survenu.
Vous avez peut-être entendu parler du cas Pete Doherty qui s'est amusé à poser des lapins pour être finalement dégagé du projet. Légitime.
Mais si les tensions étaient visibles à la production, s'est sans doute a cause du fait que ce film sera probablement le dernier de Larry. On a pu le voir assez tendu. Il ne veut pas perdre de temps, tout s'enchaîne très rapidement. Des rôles ont dû d'ailleurs être changés du jour au lendemain, certain se réveillent avec une bonne surprise, et d'autres avec une mauvaise genre :"eh mec, je crois que Jean-Eude a récupéré ton rôle !".
Pour ma part j'ai eu le droit au deux cas, d'abord la "mauvaise", ensuite la bonne:
En effet, je devais interpréter un certain "Polaroïd man", un personnage suivant ses potes skaters pour en tirer de jolis clichés ou footages. Mais un autre mec, qui correspondait probablement mieux au profil m'a remplacé pour ce rôle. Et inversement pour "Gutter Punk", que l'on m'a proposé de remplacer pour des scènes plus Rock'n'Roll de nuit, à Bercy entre autre...
Vous avez peut-être entendu parler du cas Pete Doherty qui s'est amusé à poser des lapins pour être finalement dégagé du projet. Légitime.
Mais si les tensions étaient visibles à la production, s'est sans doute a cause du fait que ce film sera probablement le dernier de Larry. On a pu le voir assez tendu. Il ne veut pas perdre de temps, tout s'enchaîne très rapidement. Des rôles ont dû d'ailleurs être changés du jour au lendemain, certain se réveillent avec une bonne surprise, et d'autres avec une mauvaise genre :"eh mec, je crois que Jean-Eude a récupéré ton rôle !".
Pour ma part j'ai eu le droit au deux cas, d'abord la "mauvaise", ensuite la bonne:
En effet, je devais interpréter un certain "Polaroïd man", un personnage suivant ses potes skaters pour en tirer de jolis clichés ou footages. Mais un autre mec, qui correspondait probablement mieux au profil m'a remplacé pour ce rôle. Et inversement pour "Gutter Punk", que l'on m'a proposé de remplacer pour des scènes plus Rock'n'Roll de nuit, à Bercy entre autre...
Dans tout les cas, et malgré les quelques dérangements, le film est censé sortir courant 2014 et ce que je peux promettre, c'est qu'il va déchiré !
NB: pour la petite histoire, ce n'est pas la première fois que Larry Clark exprime son amour pour les rouliplanchistes, puisqu'il avait déjà réalisé en 2004 le film "Wassup Rockers", véritable fable décrépie de latinos skaters en plein cœur de L.A. Par ailleurs, on lui doit aussi le très spécial "Ken Park", que l'on vous invite à vous procurer rapidement. Trop fort ce Larry !
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